Publié dans Société

Commémoration du 29 mars 1947 - Plusieurs événements à venir

Publié le lundi, 27 mars 2023

Lancées le 22 mars dernier à Anosy avec une exposition de photographies ainsi que des consultations médicales gratuites pour les familles des anciens combattants, les cérémonies de commémoration en l’honneur des nationalistes tombés durant les événements du 29 mars 1947 visant l’accès à l’indépendance de Madagascar continuent.

En effet, outre les expositions itinérantes dans les six lycées de la Capitale et le culte œcuménique au temple FJKM Analakely dimanche dernier, une exposition de photos aura lieu également au « Tranosary » sis à Ambohidahy cette semaine. Cette exposition relatera entre autres les préparations de la journée du 29 mars 1947, les combats et les scènes de destruction dans de nombreuses villes de Madagascar. Y seront également exposées les photos de la répression de l’Armée française sur les « insurgés » et la population, ainsi que des clichés montrant la capitulation des derniers combattants malagasy. Ce sera un événement riche en leçons pour les jeunes qui souhaitent découvrir cette page historique de nos derniers héros.

Comme d’habitude, le jour même du 29 mars sera marqué par un dépôt de gerbes dans les deux endroits prévus pour cela dans la Capitale. En premier lieu, au Mausolée d’Avaratr’Ambohitsaina,  une cérémonie verra probablement la présence du Président de la République, Andry Rajoelina. Ensuite, la stèle d’Ambohijatovo est aussi un lieu dédié pour honorer ceux et celles qui sont tombés durant le 29 mars 1947. Ce sera certainement le Premier ministre, Christian Ntsay qui dirigera la commémoration. Il sera accompagné du premier magistrat de la ville d'Antananarivo et d’autres officiels.

A l’heure actuelle, le déplacement du Chef de l’Etat dans les hauts-lieux où se déroulaient les différentes luttes pour le retour à l’indépendance de Madagascar, comme Moramanga et Vohipeno, n’est pas encore officialisé.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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